Ce qui se fait en cette ultime fin du Cycle de la présente humanité:
Le moins bon du meilleur pour une part.
Et le pire du pire pour l'autre.
Manipulation
Ajouter
de la quantité à la quantité, voilà ce que permet Internet. Tout individu qui
se connecte peut ainsi donner son opinion sur tout et n’importe quoi. Chacun
peut être un auteur lu ou non.
Avant
qu’Internet n’apparaisse, il fallait franchir différents obstacles pour pouvoir
communiquer aux autres son travail d’écriture. Il fallait se plier au filtre de
certains professionnels comme un éditeur, un rédacteur en chef, etc.
Aujourd’hui, il n’y a plus de filtre. Le pire côtoie le meilleur et c’est le
pire qui est bien évidemment le plus présent. Ainsi le bon sens le plus
élémentaire est devenu pratiquement invisible. Faut-il renoncer à écrire ?
On
ne peut qu’être horrifié par l’imbécilité souvent volontaire du discours
médiatique. Le mensonge et la
manipulation y sont quasi permanents. Comme un miroir grossissant, la publicité
est un excellent indicateur de cette façon de nous manœuvrer par une
dialectique quasi diabolique.
Un
simple exemple, on veut nous vendre « une brosse à dent qui retire 100 %
de tartre en plus ». Dans ce message on compte sur la présence du terme
100 % pour nous faire croire que cette brosse à dent à une efficacité sans
pareil. Mais que dit ce message : « retirer 100 % en plus ». On
ne retient que le terme « 100 % » et l’on oublie ceux qui suivent
« en plus ». Si je retire quelque chose, par exemple deux pommes dans
un sac de pommes. Les deux pommes que j’ai retirées représentent bien 100 % de
ce que j’ai retiré. On retire toujours 100 % de ce que l’on a retiré. Ainsi
toute brosse à dent même en piteuse état élimine du tartre sans que l’on puisse
savoir précisément le pourcentage retiré, mais cette même brosse à dent à tout
moment donné retirera toujours 100 % de tartre EN PLUS.
Si
l’on écrit qu’une brosse à dent élimine 100 % de tartre, ce sera toujours un
mensonge puisque cette limite est inatteignable à moins de ne plus avoir de
dent dans la bouche. Par contre toute brosse à dent éliminera toujours 100 % de
tartre EN PLUS.
ISLAM
LE
CHRISTIANISME AU SENS LARGE EST L’INVENTEUR DU MONDE MODERNE ET L’ISLAM
DERNIERE ET ULTIME TRADITION REVELEE POUR NOTRE HUMANITE EST TOTALEMENT
INCOMPATIBLE AVEC CE MONDE MODERNE. LA CONFRONTATION DE L’ISLAM AVEC CE MONDE
MODERNE NE PEUT ETRE AINSI QU’APOCALYPTIQUE. C’EST UNE EVIDENCE QUI SE
DEMONTRERA MAINTENANT A TRES COURT TERME DANS LE CHAOS QUI S’ANNONCE ET QUE LA
NATURE AU SENS COMPLET NE FAIT QUE RELAYER.
Energie - L’électricité n’est pas une fée
Pour
notre Terre, le Soleil est la source de toute l’énergie. Ainsi depuis la nuit
des temps le Soleil dépose sur la Terre son énergie produite en son cœur par
des réactions nucléaires naturelles. Et l’on peut même dire que le monde moderne
avec ses centrales nucléaires n’a fait que reprendre de façon dangereuse
directement sur Terre ce que le Soleil réalise en son cœur sans engendrer un danger
direct pour notre Terre protégée par son champ magnétique.
Pendant
des siècles, l’homme a su utilisé les effets de l’énergie solaire de façon
mesurée. Utilisant la photosynthèse pour
se nourrir, le vent pour se déplacer ou moudre le grain. Cette photosynthèse
avait accumulé dans le sous-sol des réserves énergétiques considérables que
l’homme a délaissé sagement pendant bien longtemps (se contentant simplement du feu grégeois ou d’autres
utilisations mesurées des hydrocarbures très facilement exploitables souvent à
la surface même du sol).
Le
grand basculement commence vraiment au XIXe siècle avec une utilisation massive
du charbon (son utilisation humaine étant restée jusqu’alors dans des
proportions raisonnables). Et puis l’accélération s’est faite avec l’adjonction
d’une utilisation toute aussi massive du pétrole depuis notamment la seconde guerre
mondiale.
Le Soleil dépose chaque jour sur Terre une quantité limitée d’énergie. Si l’on épuise l’énergie dite fossile (ce que cette humanité a déjà pratiquement accompli), il ne peut y avoir alors assez d’énergie disponible (celle que l’on nomme aujourd’hui renouvelable) pour maintenir un train de vie comparable à celui tenu en Occident depuis de nombreuses décennies surtout si l’on envisage de l’étendre à toute cette humanité. Il faut bien comprendre que lorsque l’on récupère l’énergie contenue dans le pétrole ou le charbon, cette quantité d’énergie consommée en une journée ne peut correspondre à ce que le Soleil pourrait nous fournir directement en une égale journée. Il a fallu des siècles pour concentrer cette énergie fossile que l’on libère alors. Tout le discours tenu sur cette idée d’une humanité moderne se satisfaisant d’une énergie renouvelable est un leurre complet. Il faudrait alors une décroissance spectaculaire de nos besoins, ce que personne ne veut et ne peut envisager. On ne peut revenir au temps anciens. On ne peut non plus accepter cette bévue qui considérerait l’énergie obtenue par des centrales nucléaires comme renouvelable. Le combustible nucléaire consiste à déposer sur Terre un fragment de Soleil sans pouvoir être protégé cette fois par le champ magnétique, son rayonnement est objectivement incontrôlable.
L’électricité
est devenue en ce début de XXIème siècle la forme d’énergie fondamentale qui
alimente tous les systèmes qui comptent. Il faut bien avoir conscience que
cette électricité est toujours issue d’une énergie plus primaire. On ne
parvient pas à conserver ou même canalisé l’électricité naturelle comme celle
produite par un éclair.
L’électricité
est produite par l’utilisation de la vapeur qui fait tourner une turbine ou
plus marginalement par l’utilisation d’une chute d’eau ou du vent qui fait
tourner également une turbine.
L’activité
d’internet et de l’intelligence artificielle ne peuvent pas exister sans
électricité.
Les
formes d’énergie utilisées dans le monde traditionnel ont toujours été
totalement en harmonie avec le milieu ambiant. Le monde moderne, indifférent à
tout respect du milieu environnant, a successivement retenu comme énergie clé
le charbon au XIXème siècle puis le pétrole désigné comme l’or noir au XXème
siècle et maintenant l’électricité pour ce XXIème siècle.
On
observe aussi un large processus d’accélération. On est passé ainsi de la
traction à la vapeur aux ondes électromagnétiques qui voyagent à la vitesse de
la lumière. Du train aux avions avec une fascination démentielle pour
l’automobile pour finir par une circulation éclair dans les fibres optiques.
Il
est assez cocasse de voir employée une expression comme celle d’électricité
« verte ». La seule véritable électricité verte est celle produite
par la nature directement comme les éclairs ou les charmantes lucioles.
Mais utilisé le vent pour produire de l’électricité avec une monstrueuse dynamo
n’a rien de naturel. L’électricité industrielle n’est jamais naturelle par
définition.
Ce
XXIème siècle remet au goût du jour un certain nombre de termes comme le mot
« algorithme » que l’on emploie désormais à tout bout de champ. Ce
terme était jusqu’à cette « révolution numérique » utilisé dans le
monde particulier des mathématiques. Et il fallait avoir étudié cette science
exacte, la mathématique, pour comprendre sa raison d’être.
Ainsi
qui n’a pas étudié les mathématiques de façon suffisamment approfondie ne peut
comprendre par exemple ce passage de l’œuvre de René Guénon (souligné par nous) :
« La notion de la limite est une des plus importantes que nous ayons à examiner ici, car c’est d’elle que dépend toute la valeur de la méthode infinitésimale sous le rapport de la rigueur ; on a même pu aller jusqu’à dire que, en définitive, « tout l’algorithme infinitésimal repose sur la seule notion de limite, car c’est précisément cette notion rigoureuse qui sert à définir et à justifier tous les symboles et toutes les formules du calcul infinitésimal » [L. Couturat, De l’infini mathématique, Introduction, p. XXIII.] En effet, l’objet de ce calcul « se réduit à calculer des limites de rapports et des limites de sommes, c’est-à-dire à trouver les valeurs fixes vers lesquelles convergent des rapports ou des sommes de quantités variables, à mesure que celles-ci décroissent indéfiniment suivant une loi donnée » [Ch. de Freycinet, De l’Analyse infinitésimale, Préface, p. VIII.] Pour plus de précision encore, nous dirons que, des deux branches en lesquelles se divise le calcul infinitésimal, le calcul différentiel consiste à calculer les limites de rapports dont les deux termes vont simultanément en décroissant indéfiniment suivant une certaine loi, de telle façon que le rapport lui-même conserve toujours une valeur finie et déterminée ; et le calcul intégral consiste à calculer les limites de sommes d’éléments dont la multitude croît indéfiniment en même temps que la valeur de chacun d’eux décroît indéfiniment, car il faut que ces deux conditions soient réunies pour que la somme elle-même demeure toujours une quantité finie et déterminée. Cela posé, on peut dire, d’une façon générale, que la limite d’une quantité variable est une autre quantité considérée comme fixe, et dont cette quantité variable est supposée s’approcher, par les valeurs qu’elle prend successivement au cours de sa variation, jusqu’à en différer aussi peu qu’on le veut, ou, en d’autres termes, jusqu’à ce que la différence de ces deux quantités devienne moindre que toute quantité assignable. Le point sur lequel nous devons insister tout particulièrement, pour des raisons qui seront mieux comprises par la suite, c’est que la limite est conçue essentiellement comme une quantité fixe et déterminée ; alors même qu’elle ne serait pas donnée par les conditions du problème, on devra toujours commencer par lui supposer une valeur déterminée, et continuer à la regarder comme fixe jusqu’à la fin du calcul. » [Les Principes du Calcul infinitésimal, éd. Gallimard, 1946, Ch. XII, La notion de la limite.]
Greta Thunberg – Dérèglement climatique
et question du genre
L’année
2019 a vu l’opinion mondiale basculer. Après être restée majoritairement dans
le déni la population de la planète a forgé son opinion, une mondiale
reconnaissant comme certain le dérèglement climatique et l’action humaine comme
facteur essentiel de ce dérèglement. L’uniformisation a ainsi progressée en
franchissant une étape décisive.
On
doit sans se pencher sur une personnalité miroir de sa génération (déformant ?
Sans tain ?). Une jeune fille autiste Greta Thunberg qui fait quasiment l’unanimité.
Elle a ainsi reçu le soutien du Dalaï-Lama comme du Pape François. Ainsi lorsque
ceux qui traditionnellement devraient reconnaître une influence subtile
suspecte et qui ne le font pas, ce sont ceux qui, n’en reconnaissant pas
l’existence, y font involontairement allusion comme par exemple M. Onfray qui
écrit ainsi:
« Et
puis, le diable est dans les détails, ce cyborg [Greta Thunberg] neutre et pâle
comme la mort, au visage tendu par les épingles du néant, signe parfois ses
imprécations avec l’index et le majeur de chaque main, comme pour signifier des
guillemets. Il n’y a que dans ces cas-là qu’elle semble encore humaine.» (https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/greta-la-science?mode=video)
Dans
un autre passage de son intervention M. Onfray
déclare :
« Cette
jeune fille arbore un visage de cyborg qui ignore l’émotion - ni sourire ni
rire, ni étonnement ni stupéfaction, ni peine ni joie. Elle fait songer à ces
poupées en silicone qui annoncent la fin de l’humain et l’avènement du
posthumain. Elle a le visage, l’âge, le sexe et le corps d’un cyborg du
troisième millénaire: son enveloppe est neutre. »
Certaines
langues comportent outre le féminin et le masculin un genre neutre. Greta
Thunberg est suédoise et la langue suédoise connaît un genre neutre. Faut-il y
voir un signe supplémentaire du symbole qu’incarne Greta Thunberg ?
On
peut ici aborder une autre question caractéristique de notre époque où tout
doit être uniformisé jusqu’à l’absurde.
La question du genre est à l’ordre du jour avec
force. Elle participe en effet au processus irrémédiable de cette uniformisation
qui caractérise l’épuisement de ce monde moderne.
Les Traditions face au covid-19
Ce
nouveau virus disciple diabolique se fait agent très efficace de l’épuisement
des formes traditionnelles. Chaque tradition est ainsi confrontée à l’absence
de confiance et de foi chez la quasi-totalité des individus qui peuplent notre
pauvre planète.
Les
traditions du Livre ont ainsi affronté leurs plus grandes fêtes religieuses
dans un vide qui confine au néant. Les Catholiques ont pu ainsi contempler
derrière leurs écrans virtuels le Pape seul ou quasiment seul dans la Basilique
de Rome pour la fête de Pâques. Les musulmans vivent un ramadan confinés, les
mosquées vides. La Mosquée sacrée de la Mecque dépeuplée offre une image au
monde de cette même absence de foi.
Le
site du Turban Noir (M. Gilis) est
ainsi obligé de réagir devant ce malaise par un article qui voudrait justifier
le vide. (https://www.leturbannoir.com/bulletins-turban-noir/n33-rappel/).
Faut-il voir dans l’absence de parution à ce jour (5 mai 2020) du numéro 17, janvier- février-mars 2020 (très
attendu même sur le net) de la revue des Cahiers
de l’unité comme un autre effet de ce vide ? Pourtant Internet n’a
jamais été aussi efficace et sollicité pour diffuser la bonne parole ou la
mauvaise. Le numéro 17 est
maintenant disponible quelques jours après la fin du Ramadan « confiné »
et avant la fête de la Pentecôte « déconfinée » !!
Les soi-disant fidèles de ces Traditions ont peur de la mort, ne croient plus en Dieu et n’osent pas affronter le risque de ce virus fort peu mortel. Le point culminant de cette quasi disparition de la spiritualité se constate en Inde qui était restée jusqu’au XXème siècle l’unique Terre sacrée de la planète, sa mise au pas sur le comportement des Occidentaux marque sa déchéance consternante mais il faut bien que le Kali-Yuga parvienne à son terme. Les Traditions sont agonisantes et s’accrochent aux respirateurs artificiels symboles de notre fantastique monde moderne et l’Islam ultime expression de la Tradition n’échappe pas à la règle. Tout doit s’éteindre pour permettre à une nouvelle Terre et de nouveaux Cieux d’advenir.
La parodie de l’anonymat - L'absence de contenu attire les commentaires, parfaite illustration du néant d'internet !
Voilà une des fonctions fondamentales d’internet : Créer une parodie de la fonction de l’anonymat traditionnel.
Dans un premier temps l’individu moderne ne s’efface déjà plus devant son œuvre. Son ego est plus important que sa fonction. L’anonymat n’est plus une façon de mettre en avant l’œuvre à accomplir.
Dans
un deuxième temps avec l’émergence d’internet, l’anonymat est devenu la règle
pour permettre à l’ego de se défouler. L’œuvre en soi ne compte plus. Sous ce
couvert de l’anonymat et des pseudonymes les plus ridicules possibles
l’individu revendique alors son œuvre faite le plus souvent de mensonges,
d’injures et d’une totale imbécilité.
Paradoxalement
René Guénon a fait un très modeste usage des pseudonymes. Il a publié toute son
œuvre en la signant de son nom de Baptême.
Aujourd’hui
ceux qui se revendiquent de son œuvre font un usage délirant des pseudonymes et
internet leur offre désormais une plateforme parfaite pour ce délire.
Ainsi
pourquoi M. Luc Guéret (son nom officiel de « Baptême » est enfin
cité sur son blog : « ton deuxième prénom, Guéret ») n’a-t-il
pas intitulé son fameux blog : L’œuvre
de René Guénon numérisée – le Blog de Luc Guéret plutôt que L’œuvre de René Guénon sans autre
mention ni explication ?
Ainsi
dans sa dernière intervention du 11 janvier 2020 - Réponse à des calomnies qui le concernent exclusivement, on doit se
demander en quoi cela se rapporte à L’œuvre
de René Guénon.
M.
Guéret nous explique qu’il est un Maître spirituel exerçant une guidance
(pseudo-) traditionnelle auprès d’un des lecteurs de son blog. Il écrit en
effet : « l’auteur de ce
harcèlement est un individu qui nous avait d’abord contacté pour demander des
conseils sur sa voie spirituelle, et que nous avions accepté d’aider ».
La Tradition parle de « l’Homme
Véritable ». Le Maître Guéret sous son pseudo ridicule de TAGADA parle de « Vrais
Hommes » à son disciple qui lui aussi porte un pseudo tout aussi ridicule MAN (HOMME) sans doute se prend –t-il
pour un Homme Universel effectif ?
P. S. Il faut faire preuve d’un
orgueil hors de toute proportion pour se croire aussi qualifié que René Guénon
et croire que ce qui pouvait s’appliquer à lui pourrait s’appliquer à d’autres
dont l’ego est très loin d’être aussi maîtrisé qu’il pourrait l’être chez des
êtres très rares en cette fin extrême du Cycle et qui ne s’exposent
certainement pas sur internet même sous le plus total anonymat (impossible
d’ailleurs car internet n’est qu’un monde parodique).
Nul
ne peut haïr l’initiation. C’est une nécessité. Ce qui caractérise notre époque
c’est un certain renversement où l’initiation est donnée à tous sans aucune
condition au lieu de n’être réservée qu’à ceux qui sont réellement qualifiés
pour la recevoir. La question n’est plus de savoir si l’on parviendra à
recevoir une initiation, tous y parviennent. Les influences spirituelles sont
bien présentes mais il n’y a que des êtres d’exception comme René Guénon ou
Râmana Maharshi pour savoir les utiliser effectivement. Et ces êtres
d’exception ne peuvent se compter que dans le sens inverse du règne de la
quantité, c’est-à-dire qu’ils ne sont que l’exception de l’exception. Qui peut
prétendre à faire partie de cette exception ? Ceux qui sont présents sur
internet ? Certainement pas. On ne peut pas avoir de ressentiment contre
ceux qui œuvrent sur internet ils n’ont qu’une existence virtuelle d’autant
plus virtuelle qu’ils se cachent sous l’anonymat. Lorsque l’on publie un
ouvrage chez un véritable éditeur, on est alors responsable des erreurs qui
peuvent figurer dans ce livre. Et les critiques sérieuses sont alors
justifiées, l’auteur ne peut en éprouver que du soulagement puisque son travail
est alors amélioré.
Chaque technique a sa signature quelque soit l’usage que l’on en fait. Plus on avance dans le Cycle plus cette signature devient diabolique. L’imprimerie était déjà le signe d’une déchéance notable (même si elle a pu permettre de diffuser plus largement des œuvres traditionnelles), internet marque une étape encore plus sombre.
Faut-il parler du numéro 16 des Cahiers de l'unité ???
N° 16 – quatre années ….
Steffen Greif [P. Brecq ? S.tanislas I.branoff (S . I. le
supérieur inconnu) ?] achève enfin son article sur les amis de Dieu
en 10 fragments éparpillés sur plus de trois années (juillet 2017 – décembre
2019). L’auteur pourtant se revendique de René Guénon. Peut-on imaginer un seul
instant René Guénon laissant son lectorat attendre trois années pour découvrir
en intégralité l'un de ses articles ???
Comme le font les collaborateurs des Cahiers de l'unité ainsi que tous
ceux qui interviennent sur internet... Ils effacent, floutent, modifient, etc.
Internet est une grande singerie que l'on ne doit donc pas prendre au sérieux.
Pour autant il faut être sur internet puisque c'est une possibilité qui doit
comme les autres s'accomplir pour s'épuiser.
L’inévitable montée en puissance de
l’informatique
S’il
y a bien un domaine qui a particulièrement profité et profite toujours plus de
l’épidémie du coronavirus 2019 c’est bien celui de l’informatique. Certains
secteurs entiers de l’activité humaine se sont effondrés mais l’infrahumain n’a
quant à lui fait que de prospérer de la plus belle façon. La relecture d’un
petit livre récent (Gérard Berry, La
pensée informatique, CNRS Editions / De vive voix, juin 2019) va nous
permettre en le citant d’illustrer notre propos.
L’auteur
montre l’importance déterminante des algorithmes et précise ainsi p. 15 :
« mais les choses ont changé au XXe
siècle et surtout au XXIe siècle, où les algorithmes prennent le dessus sur
beaucoup d’autres choses. Le triangle matière-énergie-onde est devenu un
tétraèdre par l’ajout d’un quatrième sommet constitué de l’information et de
l’algorithme. »
On
comprend ici que le monde naturel a été subverti par une nouvelle dominante
artificielle qui permet aux influences les plus sombres de prendre de plus de
plus de place dans le développement et l’épuisement des possibilités de
manifestation de la présente humanité. On mesure par la citation qui va suivre
l’impressionnante accélération de l’épuisement et la perte de contrôle pour
l’humanité de son devenir.
On
peut ainsi lire pp. 23 – 24 : « Les
premiers circuits intégrés sont nés en 1973 avec le microprocesseur Intel 4004,
un micro-ordinateur tenant sur une toute petite plaque de silicium et contenant
à peu près 2400 transistors. A l’heure actuelle, un circuit comme l’A12 d’Apple
qui fait marcher les iPhone sortis fin 2018 contient 9 milliards de transistors
avec des fils de 7 nanomètres de large. Un objet constitué de 9 milliards de
pièces, en mécanique, ça n’existe pas.
C’est donc un objet extraordinaire, lui-même le résultat de
l’informatique : personne n’a jamais dessiné ces transistors. Ils ont été
calculés par des programmes informatiques sur d’autres ordinateurs.
L’informatique passe ainsi beaucoup de temps à se construire elle-même avec des
algorithmes.» Et puis p. 25 : « Pourquoi l’informatique va-t-elle si vite ? Parce que ce n’est pas
une science naturelle. En physique, en biologie, en médecine, on ne peut pas
aller vite parce que la nature, on ne la choisit pas, on la subit. En
informatique, on fabrique tout. »
L’auteur
emploie parfois certains termes de façon maladroite, mais son discours est bien
révélateur de la puissance de l’informatique. Il écrit ainsi pp. 30 - 31 :
« Internet, c’est davantage une nature
biologique. Des milliers d’ordinateurs chaque jour y sont ajoutés, des
centaines en sont retirés, et ça marche tout seul, comme des fourmis dans une
colonie. Les algorithmes d’Internet permettent d’absorber sans aucune
souffrance l’ajout, la destruction ou la panne d’ordinateur sur le trajet.
C’est une des grandes puissances de l’informatique.»
Comme
une drogue, l’humanité est maintenant totalement dépendante de ces influences
infrahumaines. On peut lire ces différents passages significatifs : p.
32 : « Le moteur de recherche,
c’est une invention tellement sidérante que plus personne ne se rappelle
comment on faisait avant. Internet, c’est pareil, on est habitué à son
existence et on a complètement oublié que ça n’a pas toujours existé. » pp.
42 - 43 : « Aujourd’hui, les
objets connectés (autobus, voitures, etc.) sont absolument partout et vont
prendre de plus en plus d’autonomie. Tous ces objets-là deviennent dominants en
informatique. Quatre-vingts milliards de microprocesseurs sont construits par
an. Seuls 2 milliards se retrouvent dans les ordinateurs ou les téléphones.
Tout le reste, c’est dans les objets. Il y a plus d’objets connectés à Internet
que d’êtres humains. » pp. 58 – 59 : « L’apprentissage automatique est un domaine extrêmement riche mais pour
l’instant complètement artisanal, au sens noble du terme, puisqu’on n’en
comprend pas encore vraiment les ressorts. On a ainsi bâti une sorte de ‘nature
artificielle’, celle des algorithmes d’apprentissage. Les algorithmes étaient
jusqu’alors tous bien compris, ceux de l’apprentissage font des choses
étonnantes sans qu’on comprenne pourquoi ils les font. On a mis en place une
structure qui marche toute seule, et on ne sait pas pourquoi, ce qui est
finalement aussi le cas pour le cerveau ! Et leur étude pourra également
nous en apprendre beaucoup sur notre propre cerveau. J’hésite à qualifier ces
algorithmes d’intelligence artificielle. Ils sont nés dans le domaine de
recherche qui porte ce nom, mais il n’y a en eux aucune vraie intelligence à
l’heure actuelle, et on n’est pas sûr du tout qu’on parviendra à y en mettre. »
L’auteur n’oublie pas ainsi de mettre l’accent sur le caractère plus que dangereux de l’informatique et de ce que l’on nomme notamment un bug qui ne peut pas être véritablement empêché même s’il propose une méthode pour les éviter. Mais pourquoi écouterait-on un conseil qui ne peut que ralentir ce qui doit bien au contraire aller de plus en plus vite vers le gouffre que notre humanité a déjà ouvert ?
L’incendie de la Cathédrale Notre-Dame
de Paris -
Une alchimie à rebours - Du plomb
transmuté en déduction fiscal
Cette
année 2019 aura été marquée par un incendie spectaculaire à Paris. Le
combustible était constitué par une charpente très ancienne mise en œuvre part
d’authentiques compagnes opératifs. Ce bois pourrait correspondre à celui que
l’on utilise pour une crémation sacrée sur les bords du Gange. Cette charpente
en feu peut ainsi être authentiquement considéré comme un buché pour un
sacrifice. Maintenant que peut-on dire de ce qui a été brulé par ce combustible
exceptionnel : une construction moderne, une flèche orgueilleuse réalisée
au XIXème siècle par Viollet-le-Duc avec un ensemble de statues en cuivre dont
l’une est à l’effigie de ce dernier sous le costume de saint Thomas. Cette
statue n’a pas été détruite par l’incendie ce qui est plus que significatif. En
effet si la charpente est un ouvrage fruit authentique de la tradition, la
flèche est une parodie romantique. Une quantité considérable de plomb
recouvrait la structure de la flèche et ce plomb à été proprement sublimé par
l’incendie. On observe sur les vidéos réalisées pendant l’incendie les
échappées de vapeur de plomb d’une couleur caractéristique. Il n’y a pas eu de
transmutation du plomb en or mais les grosses fortunes ont tout de suite
transformé ce plomb en déduction fiscale.
Comment pourrait-on interpréter les signes qui marquent cet incendie ? Le monument frappé est un symbole très significatif. Une Cathédrale du Moyen-âge construite sur une île dans une ville capitale d’un pays qui occupe une place spéciale dans la tradition qui l’a engendré. Paris capitale de La France fille ainée de l’Eglise catholique occupant une place centrale dans la géographie sacrée de l’Europe. Voilà l’origine du combustible constituant la charpente mais le flèche en est le symbole contraire donc parodique. On peut ainsi penser que les forces agissantes de la tradition ont consumé une réalisation de la contre tradition pour que le cycle respecte son processus d’accélération et que le monde moderne puisse construire ce qui va devenir comme un symbole encore plus net de la contre tradition. Une monstruosité légère va être remplacée par une véritable abomination. Le sacrifice de la charpente fait émerger une énergie diabolique encore plus active. La flèche aiguillon du diable va renforcer son pouvoir dans le futur projet qui doit s’édifier en un temps superlatif où chaque siècle est remplacé par une année. Le diable peut construire une Cathédrale en cinq ans quand la tradition prenait tranquillement le temps des siècles. Rien ne presse dans l’éternité mais tout devient urgent quand vient la fin du temps qui court.
L’illusion des constantes universelles
L’angoisse
de la mort pousse l’homme moderne à rechercher une permanence là où elle ne
peut pas se trouver. Il a ainsi élaboré un savoir, sa science, en posant comme
constant tout un ensemble de données. Chaque nouvelle théorie scientifique
déclare ainsi comme invariable un certain nombre d’éléments sinon la
formulation même de cette théorie deviendrait impossible à construire. En effet
si l’on déclare que tout est variable comme il en est véritablement toute
science moderne devient impossible à postuler.
Le scientifique se refuse donc à penser que tout est en perpétuel
changement. On peut ainsi prendre l’exemple d’Albert Einstein si célèbre même
si son œuvre est déjà quasiment obsolète et qui postule dans sa théorie que les lois de la physique ont la même
formulation dans tous les « référentiels ».
Depuis
la nuit des temps, la connaissance traditionnelle ne s’oblige pas à inventer
des constantes puisqu’elle sait que tout est en correspondance. Ainsi
le cycle de cette année présente peut être mis en correspondance avec le
cycle de l’année antérieure même si
rigoureusement rien n’est resté constant. Si l’on considère par exemple
le temps, l’espace, la vie ou la matière leur qualité respective
a changé du tout au tout même dans un délai aussi court et même si les
quantités mesurables semblent avoir gardées une valeur identique. Une seconde
du mois du novembre de cette année mesure en apparence la même durée qu’une
seconde du mois de novembre de l’année dernière, mais en vérité ces deux
secondes ne sont pas identiques et donc ne sont pas égales bien qu’elles se
correspondent très exactement. Si la
quantité que représente une seconde mesurée dans deux années qui se suivent
peut être par facilité considéré comme pratiquement identique (et en effet au
sens pratique on peut négliger la variation qualitative) cette quantité ne peut
plus être pratiquement identique si les cycles annuels envisagés sont très
éloignés.
On
peut utiliser les nombres mais il ne faut pas oublier qu’ils sont qualifiés.
Prenons un sac de riz, je peux attribuer à chaque grain un nombre et pour
autant chaque grain est bien totalement différent de tous les autres. La
quantité devient très vite un piège mental. Et le règne de la quantité que l’on
connait de nos jours est un enfer.
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