mardi 11 janvier 2022

ARCHIVES : 2019 et 2020

Ce qui se fait en cette ultime fin du Cycle de la présente humanité:

Le moins bon du meilleur pour une part.

Et le pire du pire pour l'autre.


Manipulation

Ajouter de la quantité à la quantité, voilà ce que permet Internet. Tout individu qui se connecte peut ainsi donner son opinion sur tout et n’importe quoi. Chacun peut être un auteur lu ou non.

Avant qu’Internet n’apparaisse, il fallait franchir différents obstacles pour pouvoir communiquer aux autres son travail d’écriture. Il fallait se plier au filtre de certains professionnels comme un éditeur, un rédacteur en chef, etc. Aujourd’hui, il n’y a plus de filtre. Le pire côtoie le meilleur et c’est le pire qui est bien évidemment le plus présent. Ainsi le bon sens le plus élémentaire est devenu pratiquement invisible. Faut-il renoncer à écrire ?

On ne peut qu’être horrifié par l’imbécilité souvent volontaire du discours médiatique. Le mensonge et  la manipulation y sont quasi permanents. Comme un miroir grossissant, la publicité est un excellent indicateur de cette façon de nous manœuvrer par une dialectique quasi diabolique.

Un simple exemple, on veut nous vendre « une brosse à dent qui retire 100 % de tartre en plus ». Dans ce message on compte sur la présence du terme 100 % pour nous faire croire que cette brosse à dent à une efficacité sans pareil. Mais que dit ce message : « retirer 100 % en plus ». On ne retient que le terme « 100 % » et l’on oublie ceux qui suivent « en plus ». Si je retire quelque chose, par exemple deux pommes dans un sac de pommes. Les deux pommes que j’ai retirées représentent bien 100 % de ce que j’ai retiré. On retire toujours 100 % de ce que l’on a retiré. Ainsi toute brosse à dent même en piteuse état élimine du tartre sans que l’on puisse savoir précisément le pourcentage retiré, mais cette même brosse à dent à tout moment donné retirera toujours 100 % de tartre EN PLUS.

Si l’on écrit qu’une brosse à dent élimine 100 % de tartre, ce sera toujours un mensonge puisque cette limite est inatteignable à moins de ne plus avoir de dent dans la bouche. Par contre toute brosse à dent éliminera toujours 100 % de tartre EN PLUS.

 

ISLAM

LE CHRISTIANISME AU SENS LARGE EST L’INVENTEUR DU MONDE MODERNE ET L’ISLAM DERNIERE ET ULTIME TRADITION REVELEE POUR NOTRE HUMANITE EST TOTALEMENT INCOMPATIBLE AVEC CE MONDE MODERNE. LA CONFRONTATION DE L’ISLAM AVEC CE MONDE MODERNE NE PEUT ETRE AINSI QU’APOCALYPTIQUE. C’EST UNE EVIDENCE QUI SE DEMONTRERA MAINTENANT A TRES COURT TERME DANS LE CHAOS QUI S’ANNONCE ET QUE LA NATURE AU SENS COMPLET NE FAIT QUE RELAYER.


Energie -  L’électricité n’est pas une fée

Pour notre Terre, le Soleil est la source de toute l’énergie. Ainsi depuis la nuit des temps le Soleil dépose sur la Terre son énergie produite en son cœur par des réactions nucléaires naturelles. Et l’on peut même dire que le monde moderne avec ses centrales nucléaires n’a fait que reprendre de façon dangereuse directement sur Terre ce que le Soleil réalise en son cœur sans engendrer un danger direct pour notre Terre protégée par son champ magnétique.

Pendant des siècles, l’homme a su utilisé les effets de l’énergie solaire de façon mesurée.  Utilisant la photosynthèse pour se nourrir, le vent pour se déplacer ou moudre le grain. Cette photosynthèse avait accumulé dans le sous-sol des réserves énergétiques considérables que l’homme a délaissé sagement pendant bien longtemps (se contentant  simplement du feu grégeois ou d’autres utilisations mesurées des hydrocarbures très facilement exploitables souvent à la surface même du sol).

Le grand basculement commence vraiment au XIXe siècle avec une utilisation massive du charbon (son utilisation humaine étant restée jusqu’alors dans des proportions raisonnables). Et puis l’accélération s’est faite avec l’adjonction d’une utilisation toute aussi massive du pétrole depuis notamment la seconde guerre mondiale.

Le Soleil dépose chaque jour sur Terre une quantité limitée d’énergie. Si l’on épuise l’énergie dite fossile (ce que cette humanité a déjà pratiquement accompli), il ne peut y avoir alors assez d’énergie disponible (celle que l’on nomme aujourd’hui renouvelable) pour maintenir un train de vie comparable à celui tenu en Occident depuis de nombreuses décennies surtout si l’on envisage de l’étendre à toute cette humanité. Il faut bien comprendre que lorsque l’on récupère l’énergie contenue dans le pétrole ou le charbon, cette quantité d’énergie consommée en une journée ne peut correspondre à ce que le Soleil pourrait nous fournir directement en une égale journée. Il a fallu des siècles pour concentrer cette énergie fossile que l’on libère alors. Tout le discours tenu sur cette idée d’une humanité moderne se satisfaisant d’une énergie renouvelable est un leurre complet. Il faudrait alors une décroissance spectaculaire de nos besoins, ce que personne ne veut et ne peut envisager. On ne peut revenir au temps anciens. On ne peut non plus accepter cette bévue qui considérerait l’énergie obtenue par des centrales nucléaires comme renouvelable. Le combustible nucléaire consiste à déposer sur Terre un fragment de Soleil sans pouvoir être protégé cette fois par le champ magnétique, son rayonnement est objectivement incontrôlable.

L’électricité est devenue en ce début de XXIème siècle la forme d’énergie fondamentale qui alimente tous les systèmes qui comptent. Il faut bien avoir conscience que cette électricité est toujours issue d’une énergie plus primaire. On ne parvient pas à conserver ou même canalisé l’électricité naturelle comme celle produite par un éclair.

L’électricité est produite par l’utilisation de la vapeur qui fait tourner une turbine ou plus marginalement par l’utilisation d’une chute d’eau ou du vent qui fait tourner également une turbine.

L’activité d’internet et de l’intelligence artificielle ne peuvent pas exister sans électricité.

Les formes d’énergie utilisées dans le monde traditionnel ont toujours été totalement en harmonie avec le milieu ambiant. Le monde moderne, indifférent à tout respect du milieu environnant, a successivement retenu comme énergie clé le charbon au XIXème siècle puis le pétrole désigné comme l’or noir au XXème siècle et maintenant l’électricité pour ce XXIème siècle.

On observe aussi un large processus d’accélération. On est passé ainsi de la traction à la vapeur aux ondes électromagnétiques qui voyagent à la vitesse de la lumière. Du train aux avions avec une fascination démentielle pour l’automobile pour finir par une circulation éclair dans les fibres optiques.

Il est assez cocasse de voir employée une expression comme celle d’électricité « verte ». La seule véritable électricité verte est celle produite par la nature directement comme les éclairs ou les charmantes lucioles. Mais utilisé le vent pour produire de l’électricité avec une monstrueuse dynamo n’a rien de naturel. L’électricité industrielle n’est jamais naturelle par définition.

Ce XXIème siècle remet au goût du jour un certain nombre de termes comme le mot « algorithme » que l’on emploie désormais à tout bout de champ. Ce terme était jusqu’à cette « révolution numérique » utilisé dans le monde particulier des mathématiques. Et il fallait avoir étudié cette science exacte, la mathématique, pour comprendre sa raison d’être.

Ainsi qui n’a pas étudié les mathématiques de façon suffisamment approfondie ne peut comprendre par exemple ce passage de l’œuvre de René Guénon (souligné par nous) :

            « La notion de la limite est une des plus importantes que nous ayons à examiner ici, car c’est d’elle que dépend toute la valeur de la méthode infinitésimale sous le rapport de la rigueur ; on a même pu aller jusqu’à dire que, en définitive, « tout l’algorithme infinitésimal repose sur la seule notion de limite, car c’est précisément cette notion rigoureuse qui sert à définir et à justifier tous les symboles et toutes les formules du calcul infinitésimal » [L. Couturat, De l’infini mathématique, Introduction, p. XXIII.] En effet, l’objet de ce calcul « se réduit à calculer des limites de rapports et des limites de sommes, c’est-à-dire à trouver les valeurs fixes vers lesquelles convergent des rapports ou des sommes de quantités variables, à mesure que celles-ci décroissent indéfiniment suivant une loi donnée » [Ch. de Freycinet, De l’Analyse infinitésimale, Préface, p. VIII.] Pour plus de précision encore, nous dirons que, des deux branches en lesquelles se divise le calcul infinitésimal, le calcul différentiel consiste à calculer les limites de rapports dont les deux termes vont simultanément en décroissant indéfiniment suivant une certaine loi, de telle façon que le rapport lui-même conserve toujours une valeur finie et déterminée ; et le calcul intégral consiste à calculer les limites de sommes d’éléments dont la multitude croît indéfiniment en même temps que la valeur de chacun d’eux décroît indéfiniment, car il faut que ces deux conditions soient réunies pour que la somme elle-même demeure toujours une quantité finie et déterminée. Cela posé, on peut dire, d’une façon générale, que la limite d’une quantité variable est une autre quantité considérée comme fixe, et dont cette quantité variable est supposée s’approcher, par les valeurs qu’elle prend successivement au cours de sa variation, jusqu’à en différer aussi peu qu’on le veut, ou, en d’autres termes, jusqu’à ce que la différence de ces deux quantités devienne moindre que toute quantité assignable. Le point sur lequel nous devons insister tout particulièrement, pour des raisons qui seront mieux comprises par la suite, c’est que la limite est conçue essentiellement comme une quantité fixe et déterminée ; alors même qu’elle ne serait pas donnée par les conditions du problème, on devra toujours commencer par lui supposer une valeur déterminée, et continuer à la regarder comme fixe jusqu’à la fin du calcul. » [Les Principes du Calcul infinitésimal, éd. Gallimard, 1946, Ch. XII, La notion de la limite.]

Greta Thunberg – Dérèglement climatique et question du genre

L’année 2019 a vu l’opinion mondiale basculer. Après être restée majoritairement dans le déni la population de la planète a forgé son opinion, une mondiale reconnaissant comme certain le dérèglement climatique et l’action humaine comme facteur essentiel de ce dérèglement. L’uniformisation a ainsi progressée en franchissant une étape décisive.

On doit sans se pencher sur une personnalité miroir de sa génération (déformant ? Sans tain ?). Une jeune fille autiste Greta Thunberg qui fait quasiment l’unanimité. Elle a ainsi reçu le soutien du Dalaï-Lama comme du Pape François. Ainsi lorsque ceux qui traditionnellement devraient reconnaître une influence subtile suspecte et qui ne le font pas, ce sont ceux qui, n’en reconnaissant pas l’existence, y font involontairement allusion comme par exemple M. Onfray qui écrit ainsi:

« Et puis, le diable est dans les détails, ce cyborg [Greta Thunberg] neutre et pâle comme la mort, au visage tendu par les épingles du néant, signe parfois ses imprécations avec l’index et le majeur de chaque main, comme pour signifier des guillemets. Il n’y a que dans ces cas-là qu’elle semble encore humaine.» (https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/greta-la-science?mode=video)

Dans un autre passage de son intervention M. Onfray  déclare :

« Cette jeune fille arbore un visage de cyborg qui ignore l’émotion - ni sourire ni rire, ni étonnement ni stupéfaction, ni peine ni joie. Elle fait songer à ces poupées en silicone qui annoncent la fin de l’humain et l’avènement du posthumain. Elle a le visage, l’âge, le sexe et le corps d’un cyborg du troisième millénaire: son enveloppe est neutre. »

Certaines langues comportent outre le féminin et le masculin un genre neutre. Greta Thunberg est suédoise et la langue suédoise connaît un genre neutre. Faut-il y voir un signe supplémentaire du symbole qu’incarne Greta Thunberg ?

On peut ici aborder une autre question caractéristique de notre époque où tout doit être uniformisé jusqu’à l’absurde.

La question du genre est à l’ordre du jour avec force. Elle participe en effet au processus irrémédiable de cette uniformisation qui caractérise l’épuisement de ce monde moderne.

Les Traditions face au covid-19

Ce nouveau virus disciple diabolique se fait agent très efficace de l’épuisement des formes traditionnelles. Chaque tradition est ainsi confrontée à l’absence de confiance et de foi chez la quasi-totalité des individus qui peuplent notre pauvre planète.

Les traditions du Livre ont ainsi affronté leurs plus grandes fêtes religieuses dans un vide qui confine au néant. Les Catholiques ont pu ainsi contempler derrière leurs écrans virtuels le Pape seul ou quasiment seul dans la Basilique de Rome pour la fête de Pâques. Les musulmans vivent un ramadan confinés, les mosquées vides. La Mosquée sacrée de la Mecque dépeuplée offre une image au monde de cette même absence de foi.

Le site du Turban Noir (M. Gilis) est ainsi obligé de réagir devant ce malaise par un article qui voudrait justifier le vide. (https://www.leturbannoir.com/bulletins-turban-noir/n33-rappel/). Faut-il voir dans l’absence de parution à ce jour (5 mai 2020) du numéro 17, janvier- février-mars 2020 (très attendu même sur le net) de la revue des Cahiers de l’unité comme un autre effet de ce vide ? Pourtant Internet n’a jamais été aussi efficace et sollicité pour diffuser la bonne parole ou la mauvaise. Le numéro 17 est maintenant disponible quelques jours après la fin du Ramadan « confiné » et avant la fête de la Pentecôte « déconfinée » !!

Les soi-disant fidèles de ces Traditions ont peur de la mort, ne croient plus en Dieu et n’osent pas affronter le risque de ce virus fort peu mortel. Le point culminant de cette quasi disparition de la spiritualité se constate en Inde qui était restée jusqu’au XXème siècle l’unique Terre sacrée de la planète, sa mise au pas sur le comportement des Occidentaux marque sa déchéance consternante mais il faut bien que le Kali-Yuga parvienne à son terme. Les Traditions sont agonisantes et s’accrochent aux respirateurs artificiels symboles de notre fantastique monde moderne et l’Islam ultime expression de la Tradition n’échappe pas à la règle. Tout doit s’éteindre pour permettre à une nouvelle Terre et de nouveaux Cieux d’advenir.

La parodie de l’anonymat - L'absence de contenu attire les commentaires, parfaite illustration du néant d'internet !

Voilà une des fonctions fondamentales d’internet : Créer une parodie de la fonction de l’anonymat traditionnel.

Dans un premier temps l’individu moderne ne s’efface déjà plus devant son œuvre. Son ego est plus important que sa fonction. L’anonymat n’est plus une façon de mettre en avant l’œuvre à accomplir.

Dans un deuxième temps avec l’émergence d’internet, l’anonymat est devenu la règle pour permettre à l’ego de se défouler. L’œuvre en soi ne compte plus. Sous ce couvert de l’anonymat et des pseudonymes les plus ridicules possibles l’individu revendique alors son œuvre faite le plus souvent de mensonges, d’injures et d’une totale imbécilité.

Paradoxalement René Guénon a fait un très modeste usage des pseudonymes. Il a publié toute son œuvre en la signant de son nom de Baptême.

Aujourd’hui ceux qui se revendiquent de son œuvre font un usage délirant des pseudonymes et internet leur offre désormais une plateforme parfaite pour ce délire.

Ainsi pourquoi M. Luc Guéret (son nom officiel de « Baptême » est enfin cité sur son blog : « ton deuxième prénom, Guéret ») n’a-t-il pas intitulé son fameux blog : L’œuvre de René Guénon numérisée – le Blog de Luc Guéret plutôt que L’œuvre de René Guénon sans autre mention ni explication ?

Ainsi dans sa dernière intervention du 11 janvier 2020 - Réponse à des calomnies qui le concernent exclusivement, on doit se demander en quoi cela se rapporte à L’œuvre de René Guénon.

M. Guéret nous explique qu’il est un Maître spirituel exerçant une guidance (pseudo-) traditionnelle auprès d’un des lecteurs de son blog. Il écrit en effet : « l’auteur de ce harcèlement est un individu qui nous avait d’abord contacté pour demander des conseils sur sa voie spirituelle, et que nous avions accepté d’aider ».

 La Tradition parle de « l’Homme Véritable ». Le Maître Guéret sous son pseudo ridicule de TAGADA parle de « Vrais Hommes » à son disciple qui lui aussi porte un pseudo tout aussi ridicule MAN (HOMME) sans doute se prend –t-il pour un Homme Universel effectif ?

P. S. Il faut faire preuve d’un orgueil hors de toute proportion pour se croire aussi qualifié que René Guénon et croire que ce qui pouvait s’appliquer à lui pourrait s’appliquer à d’autres dont l’ego est très loin d’être aussi maîtrisé qu’il pourrait l’être chez des êtres très rares en cette fin extrême du Cycle et qui ne s’exposent certainement pas sur internet même sous le plus total anonymat (impossible d’ailleurs car internet n’est qu’un monde parodique).

Nul ne peut haïr l’initiation. C’est une nécessité. Ce qui caractérise notre époque c’est un certain renversement où l’initiation est donnée à tous sans aucune condition au lieu de n’être réservée qu’à ceux qui sont réellement qualifiés pour la recevoir. La question n’est plus de savoir si l’on parviendra à recevoir une initiation, tous y parviennent. Les influences spirituelles sont bien présentes mais il n’y a que des êtres d’exception comme René Guénon ou Râmana Maharshi pour savoir les utiliser effectivement. Et ces êtres d’exception ne peuvent se compter que dans le sens inverse du règne de la quantité, c’est-à-dire qu’ils ne sont que l’exception de l’exception. Qui peut prétendre à faire partie de cette exception ? Ceux qui sont présents sur internet ? Certainement pas. On ne peut pas avoir de ressentiment contre ceux qui œuvrent sur internet ils n’ont qu’une existence virtuelle d’autant plus virtuelle qu’ils se cachent sous l’anonymat. Lorsque l’on publie un ouvrage chez un véritable éditeur, on est alors responsable des erreurs qui peuvent figurer dans ce livre. Et les critiques sérieuses sont alors justifiées, l’auteur ne peut en éprouver que du soulagement puisque son travail est alors amélioré.

Chaque technique a sa signature quelque soit l’usage que l’on en fait. Plus on avance dans le Cycle plus cette signature devient diabolique. L’imprimerie était déjà le signe d’une déchéance notable (même si elle a pu permettre de diffuser plus largement des œuvres traditionnelles), internet marque une étape encore plus sombre.

Faut-il parler du numéro 16 des Cahiers de l'unité ??? 
N° 16 – quatre années ….

Steffen Greif [P. Brecq ? S.tanislas  I.branoff (S . I. le supérieur inconnu) ?] achève enfin son article sur les amis de Dieu en 10 fragments éparpillés sur plus de trois années (juillet 2017 – décembre 2019). L’auteur pourtant se revendique de René Guénon. Peut-on imaginer un seul instant René Guénon laissant son lectorat attendre trois années pour découvrir en intégralité l'un de ses articles ???
Comme le font les collaborateurs des Cahiers de l'unité ainsi que tous ceux qui interviennent sur internet... Ils effacent, floutent, modifient, etc. Internet est une grande singerie que l'on ne doit donc pas prendre au sérieux. Pour autant il faut être sur internet puisque c'est une possibilité qui doit comme les autres s'accomplir pour s'épuiser.

L’inévitable montée en puissance de l’informatique

S’il y a bien un domaine qui a particulièrement profité et profite toujours plus de l’épidémie du coronavirus 2019 c’est bien celui de l’informatique. Certains secteurs entiers de l’activité humaine se sont effondrés mais l’infrahumain n’a quant à lui fait que de prospérer de la plus belle façon. La relecture d’un petit livre récent (Gérard Berry, La pensée informatique, CNRS Editions / De vive voix, juin 2019) va nous permettre en le citant d’illustrer notre propos.

L’auteur montre l’importance déterminante des algorithmes et précise ainsi p. 15 : « mais les choses ont changé au XXe siècle et surtout au XXIe siècle, où les algorithmes prennent le dessus sur beaucoup d’autres choses. Le triangle matière-énergie-onde est devenu un tétraèdre par l’ajout d’un quatrième sommet constitué de l’information et de l’algorithme. »

On comprend ici que le monde naturel a été subverti par une nouvelle dominante artificielle qui permet aux influences les plus sombres de prendre de plus de plus de place dans le développement et l’épuisement des possibilités de manifestation de la présente humanité. On mesure par la citation qui va suivre l’impressionnante accélération de l’épuisement et la perte de contrôle pour l’humanité de son devenir.

On peut ainsi lire pp. 23 – 24 : « Les premiers circuits intégrés sont nés en 1973 avec le microprocesseur Intel 4004, un micro-ordinateur tenant sur une toute petite plaque de silicium et contenant à peu près 2400 transistors. A l’heure actuelle, un circuit comme l’A12 d’Apple qui fait marcher les iPhone sortis fin 2018 contient 9 milliards de transistors avec des fils de 7 nanomètres de large. Un objet constitué de 9 milliards de pièces, en mécanique,  ça n’existe pas. C’est donc un objet extraordinaire, lui-même le résultat de l’informatique : personne n’a jamais dessiné ces transistors. Ils ont été calculés par des programmes informatiques sur d’autres ordinateurs. L’informatique passe ainsi beaucoup de temps à se construire elle-même avec des algorithmes.» Et puis p. 25 : « Pourquoi l’informatique va-t-elle si vite ? Parce que ce n’est pas une science naturelle. En physique, en biologie, en médecine, on ne peut pas aller vite parce que la nature, on ne la choisit pas, on la subit. En informatique, on fabrique tout. »

L’auteur emploie parfois certains termes de façon maladroite, mais son discours est bien révélateur de la puissance de l’informatique. Il écrit ainsi pp. 30 - 31 : « Internet, c’est davantage une nature biologique. Des milliers d’ordinateurs chaque jour y sont ajoutés, des centaines en sont retirés, et ça marche tout seul, comme des fourmis dans une colonie. Les algorithmes d’Internet permettent d’absorber sans aucune souffrance l’ajout, la destruction ou la panne d’ordinateur sur le trajet. C’est une des grandes puissances de l’informatique

Comme une drogue, l’humanité est maintenant totalement dépendante de ces influences infrahumaines. On peut lire ces différents passages significatifs : p. 32 : « Le moteur de recherche, c’est une invention tellement sidérante que plus personne ne se rappelle comment on faisait avant. Internet, c’est pareil, on est habitué à son existence et on a complètement oublié que ça n’a pas toujours existé. » pp. 42 - 43 : « Aujourd’hui, les objets connectés (autobus, voitures, etc.) sont absolument partout et vont prendre de plus en plus d’autonomie. Tous ces objets-là deviennent dominants en informatique. Quatre-vingts milliards de microprocesseurs sont construits par an. Seuls 2 milliards se retrouvent dans les ordinateurs ou les téléphones. Tout le reste, c’est dans les objets. Il y a plus d’objets connectés à Internet que d’êtres humains. » pp. 58 – 59 : « L’apprentissage automatique est un domaine extrêmement riche mais pour l’instant complètement artisanal, au sens noble du terme, puisqu’on n’en comprend pas encore vraiment les ressorts. On a ainsi bâti une sorte de ‘nature artificielle’, celle des algorithmes d’apprentissage. Les algorithmes étaient jusqu’alors tous bien compris, ceux de l’apprentissage font des choses étonnantes sans qu’on comprenne pourquoi ils les font. On a mis en place une structure qui marche toute seule, et on ne sait pas pourquoi, ce qui est finalement aussi le cas pour le cerveau ! Et leur étude pourra également nous en apprendre beaucoup sur notre propre cerveau. J’hésite à qualifier ces algorithmes d’intelligence artificielle. Ils sont nés dans le domaine de recherche qui porte ce nom, mais il n’y a en eux aucune vraie intelligence à l’heure actuelle, et on n’est pas sûr du tout qu’on parviendra à y en mettre. »

L’auteur n’oublie pas ainsi de mettre l’accent sur le caractère plus que dangereux de l’informatique et de ce que l’on nomme notamment un bug qui ne peut pas être véritablement empêché même s’il propose une méthode pour les éviter. Mais pourquoi écouterait-on un conseil qui ne peut que ralentir ce qui doit bien au contraire aller de plus en plus vite vers le gouffre que notre humanité a déjà ouvert ?

L’incendie de la Cathédrale Notre-Dame de Paris -

Une alchimie à rebours - Du plomb transmuté en déduction fiscal

Cette année 2019 aura été marquée par un incendie spectaculaire à Paris. Le combustible était constitué par une charpente très ancienne mise en œuvre part d’authentiques compagnes opératifs. Ce bois pourrait correspondre à celui que l’on utilise pour une crémation sacrée sur les bords du Gange. Cette charpente en feu peut ainsi être authentiquement considéré comme un buché pour un sacrifice. Maintenant que peut-on dire de ce qui a été brulé par ce combustible exceptionnel : une construction moderne, une flèche orgueilleuse réalisée au XIXème siècle par Viollet-le-Duc avec un ensemble de statues en cuivre dont l’une est à l’effigie de ce dernier sous le costume de saint Thomas. Cette statue n’a pas été détruite par l’incendie ce qui est plus que significatif. En effet si la charpente est un ouvrage fruit authentique de la tradition, la flèche est une parodie romantique. Une quantité considérable de plomb recouvrait la structure de la flèche et ce plomb à été proprement sublimé par l’incendie. On observe sur les vidéos réalisées pendant l’incendie les échappées de vapeur de plomb d’une couleur caractéristique. Il n’y a pas eu de transmutation du plomb en or mais les grosses fortunes ont tout de suite transformé ce plomb en déduction fiscale.

Comment pourrait-on interpréter les signes qui marquent cet incendie ? Le monument frappé est un symbole très significatif. Une Cathédrale du Moyen-âge construite sur une île dans une ville capitale d’un pays qui occupe une place spéciale dans la tradition qui l’a engendré. Paris capitale de La France fille ainée de l’Eglise catholique occupant une place centrale dans la géographie sacrée de l’Europe. Voilà l’origine du combustible constituant la charpente mais le flèche en est le symbole contraire donc  parodique.  On peut ainsi penser que les forces agissantes  de la tradition ont consumé une réalisation de la contre tradition pour que le cycle respecte son processus d’accélération et que le monde moderne puisse construire ce qui va devenir comme un symbole encore plus net de la contre tradition. Une monstruosité légère va être remplacée par une véritable abomination. Le sacrifice de la charpente fait émerger une énergie diabolique encore plus active. La flèche aiguillon du diable va renforcer son pouvoir dans le futur projet qui doit s’édifier en un temps superlatif où chaque siècle est remplacé par une année. Le diable peut construire une Cathédrale en cinq ans quand la tradition prenait tranquillement le temps des siècles. Rien ne presse dans l’éternité mais tout devient urgent quand vient la fin du temps qui court.

L’illusion des constantes universelles

L’angoisse de la mort pousse l’homme moderne à rechercher une permanence là où elle ne peut pas se trouver. Il a ainsi élaboré un savoir, sa science, en posant comme constant tout un ensemble de données. Chaque nouvelle théorie scientifique déclare ainsi comme invariable un certain nombre d’éléments sinon la formulation même de cette théorie deviendrait impossible à construire. En effet si l’on déclare que tout est variable comme il en est véritablement toute science moderne devient impossible à postuler.  Le scientifique se refuse donc à penser que tout est en perpétuel changement. On peut ainsi prendre l’exemple d’Albert Einstein si célèbre même si son œuvre est déjà quasiment obsolète et qui postule dans sa théorie  que les lois de la physique ont la même formulation dans tous les « référentiels ». 

Depuis la nuit des temps, la connaissance traditionnelle ne s’oblige pas à inventer des constantes puisqu’elle sait que tout est en correspondance.  Ainsi  le cycle de cette année présente peut être mis en correspondance avec le cycle de l’année antérieure même si  rigoureusement rien n’est resté constant. Si l’on considère par exemple le temps,  l’espace,  la vie ou la matière leur qualité respective a changé du tout au tout même dans un délai aussi court et même si les quantités mesurables semblent avoir gardées une valeur identique. Une seconde du mois du novembre de cette année mesure en apparence la même durée qu’une seconde du mois de novembre de l’année dernière, mais en vérité ces deux secondes ne sont pas identiques et donc ne sont pas égales bien qu’elles se correspondent très exactement.  Si la quantité que représente une seconde mesurée dans deux années qui se suivent peut être par facilité considéré comme pratiquement identique (et en effet au sens pratique on peut négliger la variation qualitative) cette quantité ne peut plus être pratiquement identique si les cycles annuels envisagés sont très éloignés.

On peut utiliser les nombres mais il ne faut pas oublier qu’ils sont qualifiés. Prenons un sac de riz, je peux attribuer à chaque grain un nombre et pour autant chaque grain est bien totalement différent de tous les autres. La quantité devient très vite un piège mental. Et le règne de la quantité que l’on connait de nos jours est un enfer.

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