Ce numéro 21 premier numéro de l’année 2021 suit le numéro 20 dernier numéro de l’année 2020, voilà de la pseudo numérologie qui souhaite répondre à la pseudo érudition des rédacteurs de ces numéros 20 et 21 de 2020 et 2021. M. Gayat, le « Directeur littéraire » justifie sa forte érudition multilinguistique par ce propos qui comme précédemment (voir numéro 19) insulte ses lecteurs :
« Ce qui vaut aussi pour la plupart des livres sachant que tout
lecteur qualifié de l’œuvre de Guénon est naturellement un « abstracteur de
quintessence », c’est-à-dire en mesure de tirer le meilleur de chacun d’eux. Ce
qui conduit à ne s’attacher qu’au bien, et corrige l’opinion erronée de ceux
qui s’interdiraient, par un scrupule traditionnel mal placé et qui n’est
admissible que pour les esprits limités, la lecture de nombreux ouvrages au
prétexte que leurs auteurs seraient des profanes. Ce qui répond également à
l’éventuel reproche, non moins sot, de ceux qui considèreraient comme trop
large la variété des références dans les articles des Cahiers de l’Unité. »
Et
pourtant cette revue fait étalage d’une documentation dont on peut douter qu’elle la possède vraiment. Ainsi dans cet
éditorial un extrait des Annali della
fabbrica del Duomo di Milano dall’origine fino al presente est cité avec
une faute évidente, une coquille toujours révélatrice :
« La
nostra chiesa non richiede cose vecchie ma nuovo » (« Notre église n’a pas besoin de choses anciennes, mais nouvelles.
»)
Il
faut bien évidemment lire « cose vecchie ma nuove ». Le « Directeur littéraire » précise
ainsi :
« L’édition en huit volumes des archives de la cathédrale,
publiée sous le titre : Annali della
fabbrica del Duomo di Milano dall’origine fino al presente, Milan,
1877-1885, met à disposition une richesse documentaire presque unique dans les
études d’architecture médiévale ».
Nous
attendons avec curiosité une reproduction des couvertures de ces huit volumes
illustrant le numéro 22 à paraître comme confirmation de la lecture effective « de
nombreux ouvrages ».
On
doit surtout comprendre que cette revue des Cahiers
n’est qu’un trompe-l’œil, une superbe enveloppe d’illustrations en couleur et
de références multiples pour nous détourner du contenu qui n’est que la copie
mal faite du véritable enseignement doctrinal et que le meilleur qu’elle nous
propose réside dans la reprise de textes anciens.