samedi 17 avril 2021

Les Cahiers de l’unité numéro 21

Ce numéro 21 premier numéro de l’année 2021 suit le numéro 20 dernier numéro de l’année 2020, voilà de la pseudo numérologie qui souhaite répondre à la pseudo érudition des rédacteurs de ces numéros 20 et 21 de 2020 et 2021. M. Gayat, le « Directeur littéraire » justifie sa forte érudition multilinguistique par ce propos qui comme précédemment (voir numéro 19) insulte ses lecteurs :

« Ce qui vaut aussi pour la plupart des livres sachant que tout lecteur qualifié de l’œuvre de Guénon est naturellement un « abstracteur de quintessence », c’est-à-dire en mesure de tirer le meilleur de chacun d’eux. Ce qui conduit à ne s’attacher qu’au bien, et corrige l’opinion erronée de ceux qui s’interdiraient, par un scrupule traditionnel mal placé et qui n’est admissible que pour les esprits limités, la lecture de nombreux ouvrages au prétexte que leurs auteurs seraient des profanes. Ce qui répond également à l’éventuel reproche, non moins sot, de ceux qui considèreraient comme trop large la variété des références dans les articles des Cahiers de l’Unité. » 

Et pourtant cette revue fait étalage d’une documentation dont on peut douter  qu’elle la possède vraiment. Ainsi dans cet éditorial un extrait des Annali della fabbrica del Duomo di Milano dall’origine fino al presente est cité avec une faute évidente, une coquille toujours révélatrice :

« La nostra chiesa non richiede cose vecchie ma nuovo » (« Notre église n’a pas besoin de choses anciennes, mais nouvelles. »)

Il faut bien évidemment lire « cose vecchie ma nuove ».  Le « Directeur littéraire » précise ainsi :

« L’édition en huit volumes des archives de la cathédrale, publiée sous le titre : Annali della fabbrica del Duomo di Milano dall’origine fino al presente, Milan, 1877-1885, met à disposition une richesse documentaire presque unique dans les études d’architecture médiévale ».

Nous attendons avec curiosité une reproduction des couvertures de ces huit volumes illustrant le numéro 22 à paraître comme confirmation de la lecture effective « de nombreux ouvrages ».

On doit surtout comprendre que cette revue des Cahiers n’est qu’un trompe-l’œil, une superbe enveloppe d’illustrations en couleur et de références multiples pour nous détourner du contenu qui n’est que la copie mal faite du véritable enseignement doctrinal et que le meilleur qu’elle nous propose réside dans la reprise de textes anciens.