mardi 30 octobre 2018

EXCES D’IDENTITE




EXCES D’IDENTITE


Non-Etre

Ils l’ont d’abord conçu sans pouvoir le nommer.
Comment saisir le Vide ?
Comment faire hurler le Silence ?
Ils l’ont ensuite pensé sans oser en user.
Peut-on canaliser la foudre ?
Peut-on maîtriser la tempête ?
Et pour finir, ils l’ont méprisé pour mieux le profaner.
Image de l’image d’une image.
Lui qui était Dieu parmi les dieux,
n’est plus qu’un simple octet
Lui qui était avant le commencement,
n’est plus qu’une absence, 
qu’un néant.
Pour tout dire, 
un simple Zéro.

Non-Essere


Prima l’hanno immaginato senza potergli dare un nome.
Come è possibile cogliere il Vuoto?
Come si può far urlare il Silenzio?
Poi l’hanno intuito senza osare farne uso.
Si può canalizzare il fulmine?
Si può dominare la tempesta?
E per finire, l’hanno disprezzato per profanarlo meglio.
L'immagine dell’immagine di un’immagine.
Lui che Dio tra gli dei,
non è più che un semplice byte.
Lui che era prima dell’inizio,
ora non è nient'altro che un’assenza,
un nulla.
Per dirla tutta,
semplicemente uno Zero.

Agonie de la musique

Les castrats ont enfin leur vengeance, la musique agonise.
Elle devra acquitter la rançon des jouissances pour toujours retenues.
Depuis des millénaires le bois de santal attend dans la ville des morts.
Il est temps de dresser ce bûcher fantastique.
Il est temps de parodier la musique des sphères, de jouer la partition du roi des fous.
Laissons travailler les comptables.
Qu’ils additionnent les dièses, multiplient les bémols.
Qu’ils comptent et recomptent les silences.
Allons mes frères des heures incertaines, 
allons porter l’Extrême Onction.
Goûtons aux plaisirs d’étouffer les ultimes réverbérations des chants grégoriens.
Goûtons aux plaisirs de désenchanter la flûte du divin Mozart, 
de maculer de noir la céleste Blue Note.
Qu’il est doux de confondre les râga, le rap et les rasta dans un précipité aigre.
Qu’il est doux de piétiner l’ivoire et l’ébène pour exécuter des Nocturnes ivres de vodka,
de sublimer les solidifications rocks.
Prions, prions pour que la musique se détourne de la parabole et se perde à jamais sur l’asymptote de la folie.
Entonnons la prière des morts.

Agonia della musica

I castrati trovano finalmente il loro guadagno e la musica agonizza.
Dovrà pagare il riscatto di godimenti trattenuti per sempre.
Da millenni il bosco di sandalo aspetta nella città dei morti.
E tempo di innalzare le fiamme di questo rogo fantastico.
E tempo di parodiare la musica delle alte sfere, di suonare la partitura del re dei Pazzi.
Lasciamo lavorare i contabili.
Che addizionino i diesis, che moltiplichino i bemolle.
Che contino e ricontino le pause.
Andiamo, fratelli miei delle ore incerte,
andiamo a portare l’estrema unzione.
Assaggiamo il piacere di soffocare gli ultimi echi dei canti gregoriani.
Assaggiamo il piacere di svelare l'incanto del flauto del divino Mozart,
di macchiare di nero la celeste Blue Note.
Com'è dolce confondere i râga, il rap e i rasta in un precipitoso agro.
Com'è dolce calpestare l’avorio e l’ebano per eseguire Notturni, ubriachi di vodka,
e sublimare i coaguli rock.
Preghiamo perché la musica si allontani dalla parabola e si perda sull’asintoto della follia.
Intoniamo la preghiera dei morti


La rencontre de l’aube et de l’aurore

Le temps assassin a dévoré l’espace et les petites bougies du ciel se sont éteintes une à une.
Monstrueuse perle d’ambre, la lune pâle n’est plus qu’une pendeloque à l’oreille du vide.
Abandonnée, gyroscope grippé suspendu entre deux néants,
la terre immobile attend le jour mort-né d’une nuit infinie.
Désespérance en cet instant d’éternité.
Ce n’est pas l’amour qui est immortel, c’est l’immortalité qui est amour.
Une larme de sang bleu perle sur le visage de la passante de la rue Montorgueil.
Ce dernier baiser volé, il devra le dissoudre dans l’acide du mensonge.
Si elle renonce au pouvoir des clefs, c’est qu’elle est condamnée par la puissance quadratique de sa propre inertie. Enfantillage.
Etreinte fugitive à quatre mains, les doigts entrelacés.
Petite main solaire serrée dans une main lunaire, petite main lunaire abandonnée dans une main solaire.
Cessons de respirer l’oxygène si corrosif du désir, il consume l’amour. Le zouave du Pont de l’Alma doit rester en apnée.
La salure des mers mortes remonte à la source des fleuves.
L’antarctique au septentrion laisse entrevoir sa nudité sous la lumière des rayons flasques d’un soleil impuissant.
Comblé, il aura abusé de ce corps pour en obtenir des présents défendus.
Mais que cherchait-elle ? Des petits coquillages a semé dans son jardin secret ?
Mais que voulait-elle ? Crucifier des pygmées comme on épingle des papillons de nuit et attendre le passage des fourmis carnivores ?
Un doigt majeur serpente vers l’origine du monde.
Une goutte de rosée trahit l’engorgement des corps caverneux. Virginité masturbatoire.
Et cette volupté aveugle lorsqu’il s’aventurait à lire en braille sur le grain de sa peau.
Les sourcils fardés d’éclats de quartz et de mica, les yeux qui chavirent, l’orgasme se projette en mandala de sable. Dans les embruns émeraude vaporisés par l’air surchauffé flotte un parfum capiteux, violent comme le choc palatal de l’alcool de riz, le parfum fractal de l’empire des sentiments, le parfum de la femme gravide contemplant l’éruption du volcan hermaphrodite.
Substance informe, élément solide d’un liquide gazeux,
la matière n’est plus qu’un cauchemar dans le songe du Non-être.
Des langues de feu planent sur l’Océan d’en-bas.
L’éther primordial était en gestation et le dernier souffle vibre comme un cri primal.
Nouvelle terre, nouveaux cieux.

L’incontro dell’alba e dell’aurora

Il tempo assassino ha divorato lo spazio e le piccole candele del cielo si sono spente una per volta.
Mostruosa perla di ambra, la luna pallida non è che un pendentearcuato, sospeso all’orecchio del vuoto.
Abbandonata, come un giroscopio grippato sospeso tra due nulla,
la terra immobile aspetta il giorno nato-morto di una notte infinita.
E disperazione in quest'istante di eternità.
Non è l’amore che è immortale, è l’immortalità che è amore.
Una lacrima di sangue azzurro scivola come una perla sul viso della passante della via Montorgueil.
Quest'ultimo bacio rubato si dovrà dissolvere nell’acido delle menzogne.
Se lei rinuncia al potere delle chiavi, questo è perché viene condannata per forza al quadrato della propria inerzia.
Infanticidio.
Stretta fuggitiva a quattro mani, ma con le dita incrociate.
Piccola mano solare stretta in una mano lunare; piccola mano lunare abbandonata in una mano solare.
Smettiamo di respirare l’ossigeno tanto corrosivo del desiderio, lui consuma l’amore. Le zouave del Pont de l'Alma deve restare in apnea.
La salsedine dei mari morti risale corrosiva alla sorgente dei fiumi.
L’antartico a settentrione lascia intravedere la sua nudità sotto la luce dei raggi flaccidi di un sole impotente.
Compiaciuto, avrà abusato del corpo per ottenere dei presenti vietati.
Ma che cercava? Delle piccole conchiglie da seminare nel suo giardino segreto?
Ma che voleva? Crocifiggere pigmei come si appuntano le farfalle notturne sul diorama e aspettare il passaggio delle formiche carnivore?
L'indice serpeggia verso l’origine del mondo.
Una goccia di rugiada tradisce l’ostruzione dei corpi cavernosi, in una verginità masturbatoria.
E questa una voluttà cieca, quando lui si avventura a leggere in braille sui grani della sua pelle.
Le sopracciglia truccate con schegge di quarzo e di mica, gli occhi che si rovesciano, l’orgasmo che si proietta su un mandala di sabbia.
Negli spruzzi, smeraldi vaporizzati dall’aria surriscaldata trasportano un profumo inebriante, violento come l'esplosione nel palato dell'alcool distillato dal riso; profumo spezzato dell’impero dei sensi, profumo di una donna gravida, che contempla l’eruzione del vulcano ermafrodito.
Sostanza informe, elemento solido di un liquido gassoso,
la materia non è che un incubo nel sogno del Non-Essere.
Delle lingue di fuoco planano sull’Oceano.
Il primo cerchio del cielo partorisce e l’ultino sospiro vibra come un grido primordiale.
Nuova terra, nuovi cieli.

Interlude

Un Samouraï et un Sicule sont dans un bateau.
Le Sicule tombe à l’eau.
Comment ? Ce n’était pas un Sicule mais un Sicane.
Enfin le problème n’est pas là.
Bon ! Le Sicilien tombe à l’eau. Voilà ! Vous êtes contents.
Et maintenant que reste-t-il dans ce fameux bateau ?
Alors ?
Eh bien ! Mais deux Cyclopes bien évidemment

Interludio

Un samurai e un siculo sono su una barca.
Il siculo cade nell’acqua.
Come? Non era un siculo ma un sicano.
Alla fine, la questione non è questa.
Comunque. Il siciliano cade nell’acqua. Ecco! Contenti.
E ora cosa rimane su quella barca?
Allora?
Beh! Due ciclopi, ovvio!

Ondulation mortelle

Maldoror, je te salue.
Qu’ont-ils fait tous ces cerveaux malades ?
Quelques singeries cruelles.
Une contrefaçon sanglante d’une aurore boréale.
Misérables vermisseaux, qu’avez-vous fait ?
Une parodie mesquine d’un orage solaire pour foudroyer Nagasaki, et bis repetita !
L’onde de choc n’en finissait pas de faire des tours du monde,
quand sa petite sœur thermique s’attardait à consumer les corps.
Ils la connaissent désormais la masse critique des âmes inhumaines,
ces petits alchimistes imbéciles qui ne savent transformer que l’or en plomb.
Oui ! Ils la connaissent.
Mais que voulaient-ils faire ? De l’ombre au soleil ?
Et qu’ont-ils fait ? Qu’il est devenu candide le curieux rayon x.
Ils ont libéré les ondes tueuses d’une lumière invisible.
Trois, comme le père fouettard, je compte jusqu’à trois:
Alpha, bêta, gamma, et la planète ressemble à un désert de plasma incandescent, une naine rouge...
Ma bonne vieille terre, je te salue, avec ta peau craquante comme du bon pain.
Je pense à ce soc invisible qui ouvre son sillon au fond des océans et laisse sourdre une lave impatiente.
Comme des frères ennemis, les continents se fuient pour mieux se rejoindre.
Banquise insolite, ces plaques qui glissent sur une mer magmatique.
Dislocation tectonique, et la colonne de plasma gicle comme un abcès qui crève.
Etna dévorant avec gourmandise le corps d’Empédocle, je te salue.
Symbole sublime sous son manteau de neige, Fujiyama, je te salue.
Je goûte ce volcan inconnu qui me purifiera de sa nuée ardente,
moi, la victime aveugle sourde et muette, j’attend qu’il vienne m’embrasser.
Ma bonne vielle terre, je te salue.
J’aime tes tremblements incontrôlables.
Un peu de Parkinson, quoi de plus naturel pour un corps vieillissant.
Je n’ai pas la sagesse de ces grands pachydermes,
qui rejoignent les hauteurs inaccessibles au tsunami dévastateur.
Ganesha, je t’implore.
Mon ignorance est insondable comme ces fosses abyssales.
Mon ignorance n’est qu’une négation qui s’accorde aux forces dissolvantes.
Transformation libératrice, le mascaret divin de la connaissance me ramènera aux origines.
Ma bonne vieille terre, je te salue.
Toi, l’ancêtre qui attend avec tellement de dignité la mort.
La gangrène te ronge, mais ce sont seulement les hommes qui puent.
Ma bonne vieille terre, je te salue.

Ondulazione mortale

Maldoror, ti saluto.
Cosa hanno fatto tutti questi cervelli malati?
Qualche dileggio crudele.
La contraffazione sanguinante di un'aurora boreale.
Miserabili vermiciattoli, cos'avete fatto?
Una parodia meschina di un temporale solare per fulminare Nagasaki e bis repetita!
L’onda d’urto non smetteva di girare intorno al mondo,
quando la sua piccola sorella termica si attardava a consumare i corpi.
Conoscevano ormai la massa critica delle anime disumane.
Questi piccoli alchimisti imbecilli che sanno soltanto trasformare l’oro in Piombo.
Sì! la conoscevano.
Ma cosa volevano fare? dall’ombra, al sole.
E cos'hanno fatto? Quant'è diventato candido il curioso raggio X
hanno liberato le onde assassine di una luce invisibile.
Tre, come l’uomo nero, conto fino a tre:
alfa, beta, gamma; e il pianeta assomiglia a un deserto di plasma incandescente, una stella nana rossa...
Mia cara vecchia terra, ti saluto, con la tua pelle che scricchiola come pane fragrante.
Penso a questo vomere invisibile che apre il suo solco nel fondo degli oceani e lascia sgorgare una lava impaziente.
Come fratelli nemici, i continenti si evitano per ricongiungersi in una migliore posizione.
Sono una banchisa insolita, queste placche che scivolano su un mare magnetico.
E una dislocazione tettonica; e la colonna di plasma schizza come un ascesso che scoppia.
Ti saluto Etna, che divori con golosità il corpo di Empédocle.
Simbolo sublime sotto il mantello di neve, Fujiyama, ti saluto.
Assaggio questo vulcano sconosciuto che mi purificherà con la sua fumata ardente,
io, vittima cieca, sorda e muta, aspetto che venga a baciarmi.
Mia cara vecchia terra, ti saluto.
Mi piacciono i tuoi tremiti incontrollabili.
Un po' di Parkinson, niente di più naturale per un corpo che invecchia.
Non ho la saggezza di questi grandi pachidermi,
che raggiungono le altezze inaccessibili dello tsunami devastatore.
Ganesha, t’imploro.
La mia ignoranza è insondabile come le fosse degli abissi marini.
La mia ignoranza non è che la negazione che si allea con le forze distruttrici della terra.
Trasformazione liberatrice, il una divina risalita controcorrente della conoscenza mi riporta alle origini.
Mia cara vecchia terra, ti saluto.
Tu, antenata perché aspetti con una tale dignità la morte?
La cancrena ti divora, ma soltanto gli uomini puzzano.
Mia cara vecchia terra, ti saluto.

Testament

Valse à trois temps, passé, présent, futur.
Une danse macabre sublime et voluptueuse.
Un tango sensuel avec la mort devenue ma partenaire.
Une mort aimante comme une épouse qui saura me tromper.
" car à la mort tout s’assouvit "
En premier, à l’auteur de la Ballade des pendus, au poète François Villon,
je rends hommage et j’implore son pardon pour cette puérile parodie.
J’ordonne qu’après mon trépas,
soit écrit sur ma tombe en lettres gargantuesques
cette épitaphe de potache:

CI-GIT DANS SA DERNIERE BIERE,

JEAN TAISMOIGNE

ANARCHISTE DILETTANTES ET PERDANT MAGNIFIQUE,

PARASITE INDIGNE DE NOTRE BEAU MONDE MODERNE,

FAUX BREL (J.) ET FAUX COHEN (L.),

N’AYANT RIEN, IL A PU TOUT DONNER,

DES RIRES ET DES COUPS DE PIED AU CUL.

Item, je donne à la section arctique de Greenpeace
mon frigo au Fréon.
Item, pour surmultiplier la dette des pays du Tiers-Monde,
je confie la touche exponentielle de ma calculette solaire
à l’expert comptable en chef de la Banque Mondiale.
Item, je lègue mon tire-bouchon avec sa vis sans fin
aux alcooliques anonymes d’Ushuaia.
Item, ma lampe tempête et mon petit compteur Geiger en kit dans son emballage d’origine,
je les donne avec reconnaissance au gardien du cimetière de Tchernobyl.
Item, à celui qui comme un épicier depuis la Maison Blanche veut gouverner le monde,
je donne mon sac de billes pour qu’il aille jouer  insouciant avec ses petits compagnons du Conseil de Sécurité de l’ONU.
Item, mon couteau Opinel, je le lègue en copropriété tournante à la Croix-Rouge, au Croissant-Rouge et à Médecins du Monde. Sa lame bien aiguisée fera merveille pour extraire les éclats des mines antipersonnel (armes dont on ne saluera jamais assez le remarquable rapport qualité/prix)
Pour respecter le protocole de Kyoto, je me devais de mourir en odeur de sainteté.
Je demande que mon corps soit humé sans retenue.
En procession, que tous mes ennemis d’Orient et d’Occident viennent respirer mon doux parfum: cardamome, noix de muscade, clous de girofle, le parfum de la passion inextinguible.

Testamento

Valzer in tre tempi, passato, presente, futuro.
Una danza macabra, sublime e voluttuosa.
Un tango sensuale con la morte diventata mia compagna.
Una morte affettuosa, come una sposa che saprà tradirmi.
"perché con la morte tutto è appagato"
prima di tutto, all’autore della Ballade des pendus, al poeta François Villon,
rendo omaggio e imploro il suo perdono per questa puerile parodia.
Ordino che dopo il mio trapasso,
sia scritto sulla mia tomba in lettere gargantuesche
questo epitaffio da secchione:

QUI GIACE CON LA SUA ULTIMA BIRRA

GIOVANNI TESTIMONE

ANARCHICO DILETTANTE E PERDENTE MAGNIFICO

PARASSITA INDEGNO DEL NOSTRO BEL MONDO MODERNO,

FALSO BREL (J.) E FALSO COHEN (L.),

NON AVENDO NIENTE, HA POTUTO DARE TUTTO,

RISATE E CALCI IN CULO.

Item, lascio alla sessione artica di Greenpeace
il mio frigo al Freon.
Item, per moltiplicare il debito dei paesi del Terzo Mondo,
lascio all’esperto contabile della Banca Mondiale
il tasto esponenziale della mia calcolatrice solare.
Item, lascio in eredità il mio cavatappi con la sua vite senza fine,
agli alcolisti anonimi d’Ushuaia.
Item, la mia lampada a olio e il mio contatore Geiger in kit nella sua confezione originale,
li lascio con gratitudine al guardiano del cimitero di Chernobyl.
Item, a colui che come un furbo mercante vuole governare il mondo dalla Casa Bianca,
lascio il mio sacchetto di biglie, perché vada a giocare spensierato,
con i suoi amichetti del Consiglio di Sicurezza dell’ONU.
Item, il mio coltello Opinel lascio in eredità alla Croce-Rossa, alla Mezzaluna Rossa e Medici senza frontiere.
La sua lama ben affilata farà delle meraviglie per estrarre schegge di mine anti-uomo
(armi di cui non si ringrazierà mai abbastanza il pregevole rapporto qualità/prezzo)
Per rispettare il protocolo di Kyoto, dovevo morire in odore di santità.
Chiedo che il mio corpo sia annusato senza moderazione.
In processione, che tutti i miei nemici d’oriente e d’occidente vengano a respirare il mio dolce profumo : cardamomo, noce moscata, chiodi di garofano, profumo di una passione inestinguibile.

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