Le Saint-Graal : une coupe taillée
dans une émeraude
Voici
une note que La rédaction du Voile d’Isis avait fait paraître dans
son numéro de juillet 1935:
« A propos du Saint-Graal
On dit souvent que la coupe du Graal
aurait été taillée dans une émeraude tombée du front de Lucifer lors de la
chute de celui-ci. Un de nos lecteurs pourrait-il nous indiquer dans quelle
version des "romans" du Saint-Graal se trouve relatée cette origine
du Saint Vase ? A défaut de cette indication, pourrait-on nous citer un auteur
antérieur au XIXe siècle qui ait mentionné cette légende ? Nous
remercions vivement à l’avance les lecteurs qui voudront bien adresser des
renseignements sur ce point à la Direction du Voile d’Isis.
La Rédaction. »
Nous
ignorons si à ce jour quelqu’un a déjà apporté des éléments de réponse à cette
question. Mais nous pouvons donner quelques précisions suite à la lecture
récente du livre de Edina Bozoky intitulé Les
secrets du Graal, CNRS Editions,
Paris, 2016. L’auteure qui est maître de conférences à l’Université de Poitiers
rassemble dans son livre une
documentation, rien qu’une documentation, mais qui dans le cas présent n’est
pas inutile.
Dans la troisième partie de son livre, au
chapitre intitulé le Graal-relique,
l’auteure indique (pp. 114 – 115) :
« Quant à Jacques de Voragine, archevêque de
Gênes (1230- 1298) […], il ajoute que
« dans quelque livres anglais », on lit que Nicodème, qui a déposé le
Christ de la croix, a recueilli le sang du Christ dans un vase d’émeraude,
miraculeusement préparé par Dieu, vase que ces livres appellent le Santo Graal. Il aurait été conservé par
Nicodème, puis il a été emporté à Césarée. »
Cette
information figurerait ainsi dans la Chronique
de Gênes écrite par Jacques de Voragine.
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